Mardi 30 juin 2015 – 5ème jour
Nous n’étions pas à Koh-Lanta mais, hier soir, nous nous sommes auto-proclamés vainqueurs de l’épreuve de confort.
Avec pour récompense un dîner en terrasse dans une « brasserie gourmande », tenue par la même maison que le restaurant étoilé de la ville (« Chez Camillou »).
Au menu : foie gras, pièce de bœuf d’Aubrac accompagnée d’aligot (spécialité locale), et pour finir soupe de fraises à la rhubarbe.
Le tout arrosé par un Saint-émilion grand cru…. 
Le lendemain matin, réveil à 6h pour un départ à 6h50 : nous nous levons de plus plus en tôt pour éviter autant que possible de marcher pendant les heures chaudes de la journée.
D’autant qu’aujourd’hui, nous traversons les plaines désertiques de l’Aubrac : pas d’ombre, pas de ravitaillement en eau.
Avant d’y arriver, nous commençons notre journée en suivant la route.
Moins agréable que les chemins, cela nous permet toutefois de traverser quelques petits villages dont la Chaze-de-Peyre où nous remplirons nos 3 bouteilles d’eau au cimetière (bon à savoir : il y a toujours un point d’eau potable dans les cimetières).
Nous repartons avec 3 litres d’eau, en espérant que ça nous suffira pour tenir la journée.
Vers 9 heures du matin, nous arrivons sur les plateaux de l’Aubrac.
Le GR nous fera traverser toute la matinée les pâturages des fameuses vaches d’Aubrac.
Si aujourd’hui on compte plus de 50 000 vaches sur ces terres, nous avons appris qu’autrefois, on y élevait plutôt des moutons.
Les vaches d’Aubrac sont reconnaissables grâce à leur couleur miel, leurs yeux cerclés de noir et leurs longues cornes en forme de lyre.
Les paysages de l’Aubrac sont quadrillés de murets de pierres qui servaient autrefois à assurer la rotation des pâturages, pour permettre à l’herbe de repousser d’une année sur l’autre.
11h30 : pause sandwich au pied d’un arbre, dans le petit village de Rieutort-d’Aubrac.
Comme d’habitude, nous passerons l’heure du déjeuner en compagnie d’amis de circonstance, probablement attirés par l’odeur du saucisson.
Malheureusement, il arrive trop tard… il ne nous reste plus que des gâteaux secs, qui ne sont visiblement pas à son goût…
Nous croisons d’autres randonneurs qui arrivent pour faire une pause au même endroit, qui présente le double avantage d’avoir un point d’eau potable, ainsi que quelques arbres (et donc un peu d’ombre).
En discutant, nous apprenons qu’ils feront étape ce soir dans le même gîte que nous, « La maison de Rosalie », qui n’est plus qu’à quelques kilomètres.
Vers 14h, nous apercevons Montgros où nous passerons la soirée.
Nous arrivons souvent les premiers aux gîtes, ce qui nous donne un avantage certain sur les autres : pouvoir prendre une longue douche chaude sans que tout le monde tire sur l’eau, et choisir le meilleur spot (à l’ombre!!) sur la terrasse du gîte.
Étape 5 validée : 23 km en 7h.
Pour en savoir plus consultez aussi tous nos retours d’expérience sur le Chemin de Compostelle :
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