Un week-end à Lyon
Nous, Lyon on adore!
Ses rues pavées, ses immenses places, sa gastronomie… Pas vous?
Alors suivez-nous en weekend à Lyon, pour une balade dans les rues de la ville…
La place Bellecour
Généralement, le touriste lyonnais commence sa visite de Lyon par l’immense place Bellecour.
Ne me demandez pas pourquoi, c’est comme ça!
Peut-être parce que c’est là que se trouve l’Office du tourisme de Lyon… passage obligé pour acheter sa Lyon city card (cette carte permet d’avoir accès aux transports et à 22 musées de Lyon sur 1, 2 ou 3 jours).
Ou peut-être est-ce parce que cette place marque le Kilomètre 0 des routes de la région?
Toujours est-il que, d’emblée, en arrivant sur cette place, on est impressionné par sa grandeur.
A juste titre d’ailleurs puisque la place Bellecour est la 3ème plus grande place de France (après la place de la Concorde à Paris et la place des Quinconces à Bordeaux) avec pas moins de 67 000m² !
Le touriste lyonnais commence sa visite de Lyon par l’immense place Bellecour…
La place Antonin Poncet
La place Antonin Poncet prolonge la place Bellecour jusque sur les quais.
Outre le clocher-tour qui appartenait anciennement à l’Hôpital de la Charité, notre œil est tout de suite attiré par un énorme bouquet de roses multicolores.
Depuis la fin du 19ème siècle, Lyon est considérée comme la capitale de la rose, en raison des nombreuses variétés de roses qui y ont été créées (plus de 3000!). L’une d’entre elles, « La France », élaborée en 1867, a donné naissance à la plupart des variétés de roses que nous connaissons aujourd’hui.
Lyon est considérée comme la capitale de la rose
C’est aussi sur cette place que se trouve « Le Sud », l’une des fameuses brasseries de Paul Bocuse réparties aux quatre coins de Lyon.
De la place Antonin Porcelet, on accède directement à la rue des Marronniers, célèbre pour ses nombreux restaurants dont les fameux bouchons lyonnais.
Notre coup de cœur dans cette rue : l’Atelier d’Yvonne. La cuisine est honnête, le service agréable et le rapport qualité/prix imbattable!
Les rues commerçantes de Lyon
Nous nous dirigeons maintenant vers les principales rues commerçantes de la ville : nous suivons un moment la rue du Président Edouard Herriot, puis bifurquons dans les rues adjacentes où s’enchaînent les boutiques en tous genres. On ne sait plus où donner de la tête!
Nous faisons une pause pour admirer la place des Jacobins, avant de poursuivre notre chemin par la rue de Brest. Là encore, les adeptes de lèche-vitrine pourront se régaler!
Place des jacobins
Lorsque l’on se promène dans Lyon, on est frappé par l’homogénéité architecturale des immeubles de la ville.
Comme à Venise les fenêtres sont munies de stores extérieurs en lamelles de bois, portant le nom de « jalousies », et qui font tout le charme de ces grandes bâtisses lyonnaises.
Nous arrivons bientôt devant le musée des Beaux-Arts de Lyon, un incontournable de la ville (voir notre article « Lyon : 3 musées pour les anti-musées« )…
…avant de déboucher place des Terreaux, où nous nous arrêterons pour prendre un café.
La place des Terreaux
Au beau milieu de la place des Terreaux, trône une fontaine réalisée par Bartholdi (à qui l’on doit notamment la statue de la liberté), symbolisant la Garonne et ses affluents.
A notre droite, l’Hôtel de ville et derrière nous l’entrée du jardin du Musée des Beaux-Arts.
Nous poursuivons notre visite en direction du Vieux Lyon.
Le Vieux Lyon
Nous entrons dans le vieux Lyon sous l’œil bienfaisant de la basilique Notre-Dame de Fourvière, perchée en haut de la colline de Fourvière.
Construite à la fin du 19ème siècle (après la guerre franco-prusse) sur l’emplacement d’une chapelle du 12ème siècle, elle est devenue l’un des symboles de la ville.
Basilique Notre-Dame de Fourvière, de nuit
Nous empruntons le pont du Maréchal Juin pour rejoindre le Vieux Lyon, quartier classé au Patrimoine Mondial de l’UNESCO.
Nous déambulons dans les rues pavées, et empruntons la rue Saint-Jean à la recherche des fameux traboules lyonnais (passage traditionnel permettant d’aller d’un immeuble à l’autre). Si certains sont fermés au public (notamment celui du 24, rue Saint-Jean, qui a pourtant l’air exceptionnel), d’autres sont ouverts et nous nous amusons à passer d’une rue à l’autre grâce en empruntant ces passages « secrets ».
Traboule lyonnaise
Aux abords de la rue Saint-Jean se trouvent deux de nos musées préférés à Lyon : le musée « Miniatures & Cinéma » et le musée « Gadagne« (voir notre article « Lyon : 3 musées pour les anti-musées »).
Nous poursuivons notre chemin jusqu’à la place Saint-Jean et entrons un instant dans la cathédrale Saint-Jean-Baptiste.
Cathédrale Saint-Jean-Baptiste
Les bouchons lyonnais
C’est bientôt l’heure de dîner et nous partons à la recherche d’un bouchon lyonnais traditionnel.
S’il se doit de proposer à sa carte les spécialités lyonnaises (quenelles de brochets, la cervelle de canut, le saucisson brioché, la salade lyonnaise, …), le bouchon lyonnais doit aussi, pour mériter l’appellation, être un endroit accueillant et convivial!
Le label « Authentique bouchon lyonnais » permet d’ailleurs de reconnaître les bouchons les plus typiques et les plus anciens.
Le bouchon lyonnais doit aussi, pour mériter l’appellation, être un endroit accueillant et convivial!
Le terme « bouchon » viendrait du fait qu’autrefois, les tenanciers de cabarets accrochaient une boule de branchage (bousche en ancien français) pour signaler leur établissement.
Bouchon lyonnais en miniature, Dan Ohlmann (musée « Minature & cinéma »)
Liens utiles
> Office du tourisme de la ville de Lyon
> La Lyon City Card : pass donnant accès aux transports et aux musées pour une durée de 1, 2 ou 3 jours.
> La liste officielle des bouchons lyonnais labellisés
> Le site officiel des loisirs de Lyon : monweekendalyon.com
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