Nous quittons le refuge du Presset (2514m) à 8h.

Nous saluons au passage le troupeau de bouquetins, qui n’a pas quitté les lieux depuis la veille au soir, et rejoignons le haut du col du Bresson (2469m), que nous avons gravi hier.

Bouquetins du Refuge du Presset

Du Refuge du Presset au Col du Coin

Aujourd’hui, nous ferons le chemin inverse, en descente donc.

Col du Bresson

Le temps est couvert mais il ne pleut pas encore, et nous pressons le pas pour arriver au refuge avant que la météo ne se dégrade.

Une heure plus tard, nous sommes en bas du col du Bresson et nous dirigeons vers le col du Coin.

Col du Coin

L’ascension du col du Coin (2398m) n’est pas très technique, mais les derniers mètres sont très pentus.

Du col du Coin au lac Saint-Guérin

Nous arrivons au sommet à 10h, et attaquons immédiatement la redescente de l’autre côté du col, après avoir sorti coupe-vent et sur-sacs pour nous protéger de la légère pluie qui commence à tomber.

Col du Coin

Sur notre droite se trouve le « Plan de la marmotte », qui porte bien son nom!

Toute une colonie de marmottes y est occupée à se trouver à manger, à courir d’un trou à l’autre, et semble à peine dérangée par notre passage.

Plan des marmottes sur le Tour du Beaufortain

Quelques photos de marmottes et une heure plus tard, nous arrivons au refuge de la Coire (2059m), où nous étions censés faire étape pour la nuit.

Compte tenu de notre heure d’arrivée (11h) et des mauvaises prévisions météo pour les jours à venir, nous décidons de doubler l’étape du jour et de rejoindre directement le refuge des Arolles (1900m) où nous devions nous arrêter le lendemain soir.

Par chance, la propriétaire de la Coire parvient à joindre celle des Arolles avant que celle-ci ne resdescende chez elle dans la vallée (nos portables ne captant pas en pleine montagne). Il faut dire que la fin de saison est plutôt calme, les randonneurs quelque peu découragés par une météo incertaine, et la plupart des refuges ferment leurs portes, faute de réservations.

A 11h, nous quittons le refuge de la Coire au pas de course, pour arriver au refuge des Arolles avant les fortes pluies prévues pour la fin de journée.

Nous descendons vers le lac de Saint-Guérin (1559m) en veillant à ne pas glisser sur les pierres humides : effort vain puisque Mehdi finira sur les fesses avant l’arrivée au lac!

Vue sur le Lac Saint-GuérinArrivés au lac Saint-Guérin, nous nous arrêtons quelques minutes pour admirer ses eaux turquoises, et sortir notre casse-croûte que nous avalerons en marchant, s’arrêter pique-niquer sous la pluie n’étant pas très agréable!

Lac Saint-Guérin

Du lac Saint-Guérin au Refuge des Arolles

Pour raccourcir notre itinéraire, nous traversons le lac Saint-Guérin en empruntant une passerelle himalayenne qui nous évite d’avoir à le contourner : nous gagnons ainsi environ 30 minutes sur le temps de parcours initial.

Passerelle du Lac Saint-GuérinFini la descente,  nous devons maintenant remonter 350 mètres de dénivelé, à travers la forêt de Marlhonais, pour rejoindre le chalet de l’alpage (2000m).

Nous y arrivons à 14h, et à notre grande surprise, le refuge semble ouvert (bien que désert). Nous y entrons pour boire un verre et nous réchauffer.

L’endroit est chaleureux, le propriétaire des lieux agréable et nous regrettons presque de ne pas y faire étape pour la nuit. Mais nous sommes attendus au refuge des Arolles et poursuivons notre chemin, à flanc de montagne jusqu’au lac Tournant.

Tour du Beaufortain

Il pleut maintenant à grosses gouttes et nous pressons le pas autant que possible, même si le terrain ne s’y prête pas toujours : nous devons traverser des champs de pierres, des chutes d’eau et les chemins les plus simples, parsemés de pierres devenues très glissantes avec la pluie, peuvent devenir dangereux.

Difficultés sur le Tour du Beaufortain

Nous arrivons au refuge des Arolles (1900m) à 16h, dégoulinants.

Après une douche chaude bien méritée, nous enfilons des vêtements secs et allons nous réchauffer au coin de la cheminée dans la salle commune.

Refuge des Arolles

Nous profitons d’avoir un peu de réseau pour consulter la météo : la journée du lendemain s’annonce encore correcte, mais beaucoup plus fraîche.

D’ailleurs, d’après la propriétaire du refuge, de la neige est attendue au-dessus de 2400m en fin de semaine…

Ayant réussi à doubler les étapes sans trop de difficultés aujourd’hui, nous envisageons de faire de même le lendemain, et de rentrer directement aux Saisies (point de chute de notre tour du Beaufortain) sans faire étape au gîte de Molliessoulaz.

Au vu de nos temps de parcours de ces derniers jours, nous estimons gagner environ 1h de temps par tranche de 4h annoncées par le topoguide. Aussi nous pensons pouvoir arriver aux Saisies après environ 9h de marche (au lieu des 11h30 prévues dans le guide). En partant du refuge à 7h30 le lendemain matin, nous espérons ainsi être rentrés avant 18h.

Refuge des Arolles

Sur ce, nous annulons notre réservation au gîte de Molliessoulaz et après s’être régalés d’une tartiflette maison, nous filons nous coucher pour être en forme le lendemain.

Informations pratiques

Départ : Refuge du Presset (2514m) / Arrivée : Refuge des Arolles (1900m)

Dénivelé + : 700m / Dénivelé – : 1300m

Temps estimé hors pause : 8h

Remarque : Nous avions initialement prévu de nous arrêter au Refuge de la Coire (2059m), mais l’étape est courte et nous avons finalement décidé de la doubler pour nous rendre au Refuge des Arolles (1900m). 

Liens utiles 

> Site internet du refuge du Presset

> Site internet du refuge des Arolles